Chaque fois c’est la même chose, la veille de partir en randonnée, on court dans tous les sens, on a peur d’oublier quelque chose. Il faut penser à nous mais aussi à notre compagnon !
Tout le monde a sa manière de s’organiser, sa petite astuce... On ne part jamais sur un trek de 3 jours à pied avec des sandales à talon (ceux qui l’ont fait ne s’en sont sans doute jamais remis), de la même manière qu’on choisi bien ses chaussures de rando et son sac, on choisira bien sa selle, sa sangle et son tapis.
On privilégiera une selle souple et confortable pour le dos du cheval avec de nombreux anneaux pour attacher du matériel. Pour la sangle, il vaut mieux éviter de partir avec une neuve comme pour les chaussures qui font souvent des ampoules au bout de quelques jours ! Les sangles en néoprène semblent rencontrer un certain succès auprès des randonneurs.
Pour le tapis, l’association de l’AACIV a une bonne astuce ! Mettez votre tapis à l’envers sur du graviers et restez à genoux dessus quelques minutes : si vous avez mal, c’est que le tapis ne convient pas. Pour choisir la taille du tapis, pensez à vos sacoches qui vont descendre sur les flancs et qui risquent d’occasionner des blessures, choisissez-le assez grand pour couvrir cette zone.
Enfin, pour les sacoches, pensez toujours à les accrocher sur la selle et non sur le tapis : c’est la selle qui se charge de la répartition du poids.
Maintenant que votre cheval est équipé, il faut le « remplir » ! Tous les randonneurs insistent : ne soyez pas avares en ficelles, lanières et mousquetons pour fixer et/ou réparer ! La petite astuce : récupérer les lanières d’éperon qui ont une boucle fermoir pour arrimer un blouson ou fixer un mors sur un licol.
Evidemment, pour couper la ficelle, il vous faudra votre indispensable couteau ! L’astuce pas très jolie mais pratique : passer un peu de peinture fluo sur le manche permettra de le retrouver facilement dans l’herbe, si c’est une peinture réfléchissante, vous le retrouverez même la nuit ! On peut faire la même chose avec le cure-pied !
Evitez le couteau avec cure-pieds intégré si vous souhaitez manger avec !
On ne mettra jamais son téléphone dans les sacoches, il faut toujours le garder avec soit. La banane, bien que peu sexy, reste pratique, de même que les équipement de running ou d’escalade, il y a aussi pas mal de pochettes permettant d’être en tee-shirt tout en ayant une poche (à la taille, dans le dos...).
Petite astuce : certains attachent un médaillon à l’harnachement de leur monture avec leur numéro au cas où l’on retrouve le cheval sans son cavalier.
Dans la trousse de secours, les astuces sont là aussi innombrables ! Pour guérir une plaie sur un cheval, l’huile essentielle de lavande est très utilisée dans le Sud. Pour stopper un saignement localisé : du poivre appliqué sur la plaie forme une croûte en quelques secondes et ça ne pique même pas ! Dans les régions à moustiques et taons : recycler un déodorant à billes en y mettant un mélange eau/citronnelle ou eau/émouchine.
Bien sûr, d’expériences en expériences, vous trouverez vous-même ce qui vous convient le mieux ! Les autres utilisateurs des sentiers (pédestres et VTT) ont eux aussi des astuces à revendre !